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Métamose, tatoueur lyrique

Les carrières des tatoueurs sont rarement linéaires, beaucoup de ceux qui le sont aujourd’hui n’avaient pas décidé d’un jour le devenir. Métamose, jeune tatoueur parisien, fait partie de cette clique de joyeux égarés : « J’ai voulu faire de la BD et on m’a tellement répété que je fonçais dans un mur que je me suis orienté dans le graphisme. La comm visuelle. Mais trop de briefs, cahiers des charges… »

« Tout est écho »

Métamose est un tatoueur un peu à part, un peu ailleurs. Assembleur de symboles, soudeur de prose, les lignes filent sur la peau, parfois entre les mots. Le processus de création se fait en plusieurs temps. D’abord écouter les histoires des futurs tatoués puis transformer ce récit en poème et enfin « traduire » le poème graphiquement. Mais il arrive, parce que la demande du client l’exige, qu’il laisse place à une spontanéité plus franche comme lorsque l’un d’eux lui a demandé de lui tatouer quelque chose en rapport avec le mouvement. Métamose éclaire sur ses pratiques : « En fait, c’est un mélange de spontanéité, d’impulsion et de réflexion intense à la fois. Disons que mes mains vont tracer ce qu’elles veulent, ce qu’il y a au fond de moi sans passer par ma tête, mais uniquement à partir de ce que j’ai écrit, donc ça reste super construit, « pré-programmé » : tout est écho »

 

De larges influences

Avec des influences aussi variées que Jean Pierre Jeunet, Hayao Miyazaki, Matthew Barney, Zao Wou-Ki ou encore Egon Schiele, le tatoueur brasse large et voit grand, en effet, beaucoup de ses tatouages occupe une bonne partie sur le corps comme vous pouvez en juger. Si vous êtes touché par l’univers autant que par la démarche de Métamose, n’hésitez à faire un tour sur son compte Instagram.

Tous propos recueillis sur Inkage

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