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Le rendez-vous inespéré au Ministère de la Santé !

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Alors que l’échéance approche et que le monde du tattoo perd peu à peu espoir, l’inespéré s’est produit : l’association Tatouage & Partage, accompagné du sénateur Pierre Jarlier, a été reçue jeudi 12 septembre au Ministère de la Santé pour défendre les couleurs du tatouage !

Alors qu’il reste moins de vingt jours avant l’application d’un texte de 2001, une règlementation européenne prévoyant l’interdiction d’une grande majorité des encres de tatouage couleur, Stéphane Chaudesaigues, président de l’association Tatouage & Partage, est parvenu à s’inviter au Ministère des Affaires sociales et de la Santé, pour y rencontrer deux attachés au cabinet de Madame la Ministre Marisol Touraine : Monsieur Jérome Salomon, épidémiologiste et conseiller en charge de la sécurité sanitaire, et Monsieur Gabriel Attal, conseiller parlementaire.

Les efforts récompensés du sénateur Pierre Jarlier

Pour porter les revendications de tout un corps de métier, Stéphane Chaudesaigues et son épouse, membre active de Tatouage & Partage, ne sont pas venus seuls : à leurs côtés se trouvait Monsieur Pierre Jarlier, sénateur du Cantal qui s’était engagé, le mercredi 13 novembre 2013, à trouver le meilleur interlocuteur possible pour aider la communauté des tatoueurs sur le dossier, et qui respecte ses engagements.

Michel Jouinot, juriste spécialiste du dossier des encres de tatouage couleur

Le trio a également convié à se joindre à lui Monsieur Michel Jouinot, juriste spécialiste du dossier et s’étant rapproché de plusieurs acteurs du tattoo, dont les marques Eternal (avec Tramp) et Intense (via Mario Barth), les encres Bullets, le tatoueur Lou Rubino ou encore Andy Schmitt, vice-président du Dot, célèbre syndicat allemand du tatouage.

Une réunion qui s’inscrit dans la continuité des efforts fournis

Après le rendez-vous obtenu par le SNAT à l’Assemblée nationale le mercredi 27 novembre, après la lettre ouverte de Stéphane Chaudesaigues à Marisol Touraine et fort des 155 000 signatures obtenues par le jeune Jim Appay à travers sa pétition, le tatoueur réaliste a pu présenter les craintes ressenties par les professionnels du tatouage en France. Mais pas seulement. Stéphane Chaudesaigues ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a profité de l’entrevue pour traiter de l’autre sujet qui lui tient à cœur : celui de l’obtention du statut d’artisan pour les tatoueurs.

En fond : l’obtention du statut d’artisan pour les tatoueurs

Car depuis des mois, Cécile et Stéphane Chaudesaigues effectuent un travail de fond pour une reconnaissance claire et précise du métier de tatoueur, sujet qui n’a jamais été autant d’actualité, alors que nombre de professionnels risquent d’être poussés à la clandestinité par l’arrêté prohibant les encres de tatouage couleur.

 

Quelle reconnaissance pour les professionnels du tatouage ?

Le fondateur de Graphicaderme déplore depuis longtemps que les tatoueurs professionnels n’aient aucun statut bien défini. Quand certains se déclarent en EURL, d’autres choisissent la SARL et d’autres, encore, s’inscrivent en profession libérale. Au final : un brouillamini administratif qui pénalise les professionnels du tattoo, leurs proches et les générations futures.

Un métier d’artistes mais aussi et surtout d’artisans

Alors que le SNAT se bat pour la reconnaissance du statut d’artiste pour les tatoueurs, l’association Tatouage & Partage, elle, milite pour que chaque professionnel puisse bénéficier du statut d’artisan, et que son ou sa partenaire puisse, de son côté, jouir du statut de conjoint collaborateur et, ainsi, d’une sécurité sociale doublée d’une véritable reconnaissance juridique.

Pour l’alternance dans le tatouage

Le statut d’artisan permettrait, par ailleurs, d’assurer la durabilité du métier, avec des formations reconnues et l’adoption de l’alternance pour transmettre aux générations futures. Par l’intermédiaire de Monsieur René Souchon, Président du Conseil régional d'Auvergne, Tatouage & Partage souhaite réclamer à Monsieur le Ministre du Travail Michel Sapin, la création d’une école gouvernementale dédiée au tatouage. En pratique, l’apprenti pourrait donc alterner entre temps passé à l’école et heures passées dans un atelier, aux côtés d’un professionnel, comme il est courant dans tant d’autres métiers.

Tattoos.fr revient avec d’autres informations

Le programme est chargé : Tattoos.fr reviendra très vite dessus. En attendant notre compte-rendu de la réunion au Ministère de la Santé, retrouvez vite une nouvelle vidéo signée Tatouage & Partage et rendez-vous sur le site de l’association !

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