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Comprendre ce qu’est le tatouage vegan

Vous avez peut-être déjà entendu parler de tatouage vegan. Mais savez-vous vraiment à quoi correspond cette expression ? Tattoos.fr fait le point.

Les végans en France : de 90 000 en 2015 à plus de 2 millions en 2017

Selon un sondage Harris Interactive publié en 2017, les Français vegans étaient 90 000 il y a 3 ans, contre plus de 2 millions l’année dernière. C’est donc peu dire que le véganisme prend de l’ampleur en France – un mode de vie à différencier de celui adopté par les végétariens et les végétaliens.

Végétariens, végétaliens, végans : quelle différence ?

Les végétariens, les végétaliens et les végans ont tous pour point commun de ne pas manger de viande. Mais il y a des différences entre eux :

les végétaliens ne consomment aucun produit d’origine animale, donc ni viande, ni lait, ni œufs, ni miel

le véganisme, lui, ne se réduit pas à un régime (végétalien) mais constitue un mode de vie qui exclut tout produit issu de l’exploitation animale : en d’autres termes, le végan n’achète pas de chaussures ou de canapé en cuir, ne porte pas de fourrure, ou encore n’utilise pas de cosmétiques testés sur des animaux

Un tatouage sans utilisation de produits d’origine animale

Le tatouage vegan consiste donc à se faire tatouer sans utiliser de produits d’origine animale ou ayant été testés sur les animaux. Une pratique encore anecdotique puisque de nombreuses encres industrielles sont encore créées à base de glycérine, de gélatine, de gomme-laque ou de charbon d’os, eux-mêmes formulés à partir d’insectes, de porc, de poisson ou d’animaux calcinés.

Les encres de tatouage concernées, mais pas seulement

D’autres éléments constitutifs du tatouage contemporain peuvent également poser problème aux adeptes du véganisme, à l’instar du stencil : la feuille de transfert renferme parfois de la lanoline, soit de la graisse de laine de mouton. Idem pour les savons et crèmes cicatrisantes, qui sont parfois constituées de graisse de bœuf.

L’engagement des tatoueurs vegans

Pour répondre aux exigences de tatoué(e)s vegans dont le nombre va croissant, des alternatives voient le jour. Certains professionnels du tattoo prennent l’engagement de n’utiliser que des produits non-testés sur les animaux et sans ingrédients d’origine animale. Reste une difficulté : les produits de désinfection, dont il n’existe à l’heure actuelle pas d’équivalents vegans répondant aux normes de sécurité.

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