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Lukas Zpira, body hacktiviste

Artiste plasticien, sculpteur et peintre, Lukas Zpira s’intéresse au bodyart à partir de 1993 en se tournant vers la scarification. Inspiré par le dadaisme, il se choisit une nouvelle identité et décide de faire de son corps et de celui des autres le terrain d’une expérimentation biologique visant à dépasser et sublimer l’humain. C’est le début du Body Hacktivisme, dont le manifeste, nommé Onanisme manu militari II paraît en 2004.

 

Le Body Hacktivisme, philosophie transdisciplinaire tournée vers l’individu

Lukas Zpira, à partir du début des années 2000, cherche à faire évoluer son art vers toujours plus de nouveauté. Avec des amis, dont Riyochi Maeda, il invente le Body Hacktivisme, une mouvance intellectuelle et artistique qui utilise le corps comme medium d’expérimentations pour se tourner vers l’avant-garde et dépasser les limites de la biologie humaine.

 

Si l’inspiration des Body Hacktivistes trouve sa source dans la culture manga et la littérature de science-fiction, l’objectif dépasse le cadre de la performance : il s’agit pour ses adeptes de réinventer le corps, de le modifier, comme un signal de sa prise en main. C’est une philosophie pratique, tournée vers l’individu maître de son destin, qui préconise l’expérimentation pour mieux s’extraire des limites du soi.

 

Lukas Zpira à la convention Cantal In’k the Skin

Lukas Zpira sera présent à la convention Cantal In’k the Skin, organisée par la famille Chaudesaigues en 2013. L’occasion de rencontrer le fondateur du Body Hacktivisme, plus souvent au Japon qu’en France, et de bénéficier de son savoir-faire. 

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