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Les tatouages des mauvais garçons

Le tatouage a longtemps eu la réputation d’être un rite de mauvais garçons. Pratique presque exclusivement masculine elle était, dans nos sociétés occidentales, considérée jusqu’il y a pas si longtemps comme sulfureuse. Et pour cause. A la fin du 19ème siècle et au début du 20ème ce sont essentiellement les prisonniers, les  bagnards et les mecs passés par les bataillons d’Afrique qui bombaient des torses presque toujours copieusement ornés.

 

Le tatouage pour les mauvais garçons, du bat d’Af  aux apaches

On connaît la passion des gangs américains et même sud américain pour les tatouages, en revanche, on connaît un peu moins l’engouement des apaches de Paris et plus généralement des « mauvais garçons » de France et de Navarre pour la « bousille » (terme argotique pour désigner le tatouage), il y a de ça un peu plus d’un siècle. Et pourtant.

 

Le tatouage, une carte d’identité sur le corps

Jérôme Pierrat, co-auteur du livre « Des vrais, des durs, des tatoués », et rédacteur en chef de Tatouage magazine dans une interview donnée aux inrocks éclaire sur la signification des tatouages de ces marlous « il y avait une grille de motifs et de symboles pour tout le monde et les types piochaient dedans. Parmi ces motifs, il y en avait qui désignaient tel régiment ou telle prison. Par exemple, quand le mec avait une grappe de raisin, tu savais qu’il était passé par les sections spéciales de Calvi. » Une façon de savoir qui était le type qui se pointait dans tel ou tel bar parisien malfamé.

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