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Vidéo : comment fabriquer un dermographe en prison ?

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Officiellement, on ne trouve pas de machines à tatouer dans les prisons. Officiellement… Car le tatouage s’immisce partout, dans toutes les couches de la société, et à plus forte raison dans les maisons centrales et autres centres pénitentiaires de France et de l’étranger.

Fabriquer un dermographe : le tutoriel en vidéo

Mais comment fait-on pour tatouer en prison et, à l’inverse, pour se faire tatouer, lorsqu’il ni l’un, ni l’autre des deux partis concernés n’a de dermographe sous la main ? La réponse, c’est le magazine ScientPost qui nous en livre des éléments à travers une vidéo de 54 secondes.

Un peu de matériel… et pas mal de débrouillardise

La solution porte bien des noms : la débrouille, la récup, le système D et autres. En quelques mots comme en mille : ces prisonniers mettent au point des machines à tatouer avec le peu de matériel dont ils disposent. Au menu : piles, élastiques, trombones ou encore stylos…

Les conseils d’un tatoueur incarcéré

Victor "Versus" Sandifer est l’un de ces tatoueurs de fortune qui encrent derrière les barreaux… et n’est pas avare d’astuces. Il confie : "Pour travailler les ombres, vous utilisez un walkman qui lit les cassettes, le moteur est plus lent et fait moins de tours par minute. Pour travailler les lignes, vous utilisez le moteur d’un lecteur de CD portable, il fait plus de tours par minutes".

De vraies machines à tatouer dans les prisons de France

En attendant de casser le vieux baladeur cassettes qui traine depuis vingt ans dans votre grenier, Tattoos.fr vous invite à lire l’article que notre équipe avait consacré à l’action de l’association Tatouage & Partage dans les prisons de France. Vrais dermographes au programme.

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